Libérer ses pensées...

"Il faut écrire ce qui nous fait mal pour l'oublier et le mettre de côté."
PDV Remon.

C'est bizarre, je me retrouve à écrire, jamais je ne l'aurais pensé, jamais je ne l'aurais fait mais pourtant il fallait bien que je m'y mette.

Je ne sais pas comment l'expliquer. Simplement mes douleurs passées me hantent, mes douleurs présentes me rongent et me tuent à petit feu. L'éclat de mes yeux va se ternir, je le sais que ma vie est futile et inutile. Les doutes me tenaillent, mon cœur se serre et je sens que c'est loin d'être fini. Oui, c'est étrange car je ne comprends plus qu'est ce que je dois faire. Où je dois aller et qui croire. Monstres ou humains, où est la réalité dans ce chemin de ronce ?

L'amitié existe dans cet enfer ? Ou a-t-elle était consumée par la haine et le sang ? Sang qui me rappelle cette époque où je n'étais qu'une enfant. A peine cinq an, trainée dans le sang par celui qu'on nomme Père. Je n'étais pas humaine, je savais juste parler grâce à la télévision, manger pour survivre et me laver pour retirer mon propre sang qui tâchait mes vêtements.

La mort ne m'a jamais eut, que ce soit par la noyade ou par la pendaison. Le poison est le plus douloureux bien que j'y survive. La seule chose qui a réussit à me blesser était une arme, tranchante et brillante. Un simple fouet fait à l'aide de crocs de dragon. Dès lors le cauchemar commença, les douleurs ne disparaissaient plus. Je souffrais sans aide, sans personne sur qui me reposer.

Les années devenaient calvaires avant que je ne fuis mais au fond, tout ce que je voulais n'était qu'un simple rêve. Je voulais le voir sourire, je voulais que le monde soit plus joyeux, je voulais avoir des amies qui ne m'abandonneraient pas et, quelqu'un qui me comprendrait.

Sauf que j'oubliais, il souriait dès que je pleurais, le monde était pourri du à ses pollutions, elles n'étaient que jalouses et m'ont roulé dans la boue et, personne ne m'a jamais comprise. La solitude était une voie magnifique mais dure et froide, un long chemin sinueux vers un futur tout aussi triste.

Alors j'ai ouvert les yeux une fois, acceptant la famille qui m'avait accueilli, tendant les bras pour attraper le soleil, espérer toucher les étoiles et décrocher la lune dans le but de ne plus jamais revivre ce que j'avais eu à supporter.

» Une âme torturée par vos pensées ....