[violent] Hantises x Enfance x Haine [solo]

Azriel en proto éveil : https://2img.net/r/hpimg15/pics/865571Cirnofull854176.jpg

Cette matinée là, la petiote ne s'était pas levée. Clouée au lit par un mal inconnu et impossible à purger par la magie blanche du petit papillon d'émeraude. Rin avait, peu après le départ inquiet de son amie, été terrassée par une douleur indescriptible. Hélas, nul n'entendit le moindre hurlement de la part de l'enfant, car de son égout doré ne pouvait s'évader le moindre son. Elle était devenue aphone, son corps n'était plus qu'une carcasse impossible à faire se mouvoir. Pas même le plus petit orteil ne pouvait bouger, Rin sombrait peu à peu dans les limbes de son esprit. Elle n'était trépassée, pas plus vivante certes mais sa santé n'était en danger en vérité. Ce phénomène n'était dû qu'à une libération plus poussée, cet énorme flocon étincelant d'un radiance néfaste, avait perdu une troisième branche. Un halo écarlate baigna le corps de la gamine pour l'élever dans les airs. S'en suivit une chute drastique de la température alors presque bouffante. Ainsi gelèrent les carreaux de sa fenêtre, le plancher et le reste se couvrit d'une fine couche de givre. Signes avant-gardistes de l'éveil de l'Azriel, créature scellée en l'imbécile innocente, son corps tel un pantin se reposa sur le sol saupoudré de grêle. Dans son dos naquirent des cristaux, au nombre de six, affutés comme des lances et irradiant d'une pureté contrastant avec le sceau à demi brisé. Fait nouveau alors que rien ne sembla avoir changé, sa chevelure océane limpide avait bien poussée.

« Navrée Lili mais je n'épargnerai Rin pour tes beaux yeux ... Je devrais avoir la paix pour un moment. »

Avait susurré à l'invisible, la fée diabolique. Elle, l'Azriel, ne cherchait encore qu'à reparaître qu'importe les moyens. Si sa cadette devait disparaitre, elle n'y aurait le moindre regret et puis Rin était si agaçante. Les autres, elle n'en avait que faire, un seul mot d'ordre, tuer. Trop longtemps elle avait été privé du droit d’existence, de l'accession au bonheur ou encore de la liberté d'être un individu. La créature maléfique enrageait toujours, aujourd'hui encore, le cauchemar n'en finissait pas. A croire qu'elle ne serait jamais libre. S'il devait en être ainsi, tous devrais périr pour qu'équité soit e mise. Elle n'avait pu vivre autre chose que la survie misérable dans la haine et la douleur. Selon elle, ce monde si abject n'avait le droit à autre chose que de crever. Ainsi, pour se maîtriser, elle devait s'occuper. Dehors il faisait chaud, infernalement pour cette chétive fée. Il lui fallait être au contact de l'eau ou de fraicheur, à défaut de savoir ce qu'était un réfrigérateur, la naine à la longue traine se déporta jusqu'à sa porte de chambre. Et l'ouvrant en méfiance, jetant un œil cruel au vide, elle marcha dans ses couloirs. Ce dédale abandonné de toute vie à cette heure de la journée, aux alentours de midi, elle y erra un moment. Ses ailes griffèrent les murs avec nonchalance. Elle était las.

La petiote au regard impassible parvenait par hasar aux douches mixtes. Elle en pénétra le seuil et se dévêtit, laissant ses pauvres haillons sur les carreaux froids de la pièce bien fraiche. Elle enlaça presque le mur en y agglutinant son corps sans formes. Et n'en retirant qu'extase, elle ferma les yeux et oublia tout un fugace instant. Hélas elle n'eut le temps de jouir de cette petite sérénité qu'un impotent la gagnait, un homme, un colosse pour elle qui ne dépassait pas le mètre quarante. Il dû croire à mal en la voyant inerte contre le mur. Il l’offusqua atrocement d'une main posée sur son épaule de bébé. Elle rouvrit subitement ses iris fous, le repoussant de sa maigre force avant de le transformer en passoire avec ses cristaux semblant javelots dans l'acte. Elle lui fit face, le visage déformé par la rage et le corps éreinté par cette montée brutale de tension. Des filets de sang vient souiller son corps, bien que ce ne soit le sien. Cette rosée sanglante devait disparaitre. Elle alla sous le jet d'eau glacée pour se laver de toute cette souillure. La vermine avait été projetée contre un mur par la force des armes de jets l'ayant trucidé. De son cadavre ruisselait une marre de sang, elle n'en avait que faire, tuer la comblait. Son hurlement avant l'agonie sans souffle, aura possiblement attiré un autre lascars. De sa réaction face à l'infamie dépendra sa sauvegarde. l'Azriel se contenterait de se doucher, que l'on vienne ou non ne lui importait, elle pourrait utiliser de nouveau ses ailes revenues flotter dans son dos.

« Demain ruissèleront à foison ce genre de rivière pourpre ... »

Fuyu Erea : https://2img.net/r/hpimg15/pics/266589FuyuEreaYumi.jpg

Le mélodieux écoulement de la fuite de la vie, quelle merveille aux oreille de cette abomination. L'Azriel se délectait de chaque éclatement de goutte de sang au carrelage. Elle jubilait presque de son meurtre. Elle avait été façonnée ainsi du reste, à la haine engrossée pour lui offrir sa survie, elle était devenue une machine à tuer. Voilà que ses ailes de cristal vibraient en cœur, l'unisson du salut pour l'impie gisant là. Elle ne se pensait messager céleste ou ange de la mort, ce genre de foutaises elle les laissaient aux êtres arrogants et imbéciles peuplant ce monde abject. La jeune fleur de frimas haïssait ce monde et adorait ce silence sous lequel elle était bercée. Nulle agonie n'accabla le malheureux, il eut une mort virulente certes mais rapide. Elle n'avait le cœur à jouer ces temps-ci, bien que torturer puisse apaiser sa rage et sa soif de meurtre. Elle était perdue dans ses pensées, avec ses débris de glaces devant elle, un miroir de fortune vit le jour pour son bon plaisir. Le portrait peint fit d'elle une maigre carcasse retombée en enfance, seule sa longue traine pure et son regard sans étincelle de vie pouvaient la différencier de sa cadette. Pauvre Rin ignorant la vérité, et l'Azriel la savait-elle dans sa totalité ? La vérité était en marche, apportée par une ombre au pas gracieux et doux. La petiote bleutée se figea. Les prunelles écarquillées comme à la vue d'un fantôme. Elle pesta en serrant les dents, puis fit volte face vers la silhouette entrée dans la salle des douches.

« Bonjours mon enfant. J'ai longtemps attendu ton éveil ~ »

Une beauté démente se dessinait en ces yeux embuées. De la colère aux poings, de la haine aux iris fous, de la rage aux dents pressées; la mignonnette toisait salement cette bonne femme. Un colosse séduisant par rapport à l'enfant, une belle poitrine opulente, des fesses bien rebondies, nul boulet, la gravure divine digne d'une Succube. Assurément una créature de luxure, la Fée rassembla dans son dos ses poignards gelés. La beauté à la robe (chevelure) d'argent, croisa les bras sous ses monts bondissants tandis que ses prunelles inquiétantes contemplaient l'affreux massacre, s'en repaissant avant de rendre un petit sourire douillet. A cela, l'enfant répondit par un sang froid légendaire et une maîtrise de sois factice. « Toujours en vie mère ou devrais-je dire Fuyu Erea. » Elle soutint ce regard véridiquement tordu et sadique. Cette catin et monstrueuse femme était revenue pour elle. La rage de la jeune fille atteignant son paroxysme lors d'un petit soupir évader de ses lèvres de bonne pouffe. Un missile belliqueux fusa en direction de sa tête, hélas il n'en ressortit que débris de verres brisés. La dame était forte, elle pouvait jouer de l'humidité et avait certainement créé fugacement, une dague éclatante. La petiote se recula vers un autre jet d'eau histoire de régénérer la perte de son cristal parmi ses ailes.

« Tu m'as vraiment manqué Az. Je voulais te voir avant que la petite Lili ne te découvre. Tu sais comme moi qu'elle sera comme les autres avec toi. »

« Qu'en sais-tu ? Elle n'a pas rejeté Rin. »

« Rin n'est pas comme nous tu le sais, enfin pas encore ~ »

« Pourquoi m'avoir demandé de la protéger ?! »

En une fraction de seconde, la délicieuse scélérate avait avalé la distance les séparant. Ainsi s’opéra une réunion des corps, froids, nus, malfaisants. La gamine exécra à étouffer dans cette poitrine écœurante sans cœur. Elle se débattit maigrement, ses forces étant broyées par une étreinte arbitraire. Erea riait jovialement, telle une mère éprouvant de l’affection pour sa progéniture enserrée. Mais l'Azriel savait cela étant une parfaite simulation, venant à mordre la chair. Immédiatement elle fut envoyée à terre, ses ailes éclatée sur le sol lui blessant le dos tels des ruines de verrerie splendide. Sa mère n'avait finit de la maltraiter. Était-ce une juste punition pour avoir gâché ces retrouvailles ? La jeune femme lui bloqua les bras et les jambes, venant au-dessus d'elle à quatre pattes. Un sourire étiré par la folie traduisant le sadisme et l'excitation de cette psychopathe en puissance. Cette seule entité avait le pouvoir de terroriser son moutard rétréci au lavage. Pourtant l'Azriel tint bon, elle serrait les dents et avait le brasier de la haine dans le regard. Une seule voix parue alors, espiègle et suave. « Oui c'est ça, laisses ta rage t'envahir. Fais voler en éclat ce sceau putride. Rappelle-toi toute cette souffrance. Laisse-moi gouter ton désespoir ♥ » Voilà que la démente vint à fondre aux lèvres de son enfant, la dévorant fougueusement et salement. L'Azriel senti son corps écrasé par le poids de la révulsion et de cette énorme poitrine. Elle sombra alors que sa génitrice se retirait dans un infect filet de bave. La laissant respirer tandis qu'elle sembla en état de choc, revivant son passé imbuvable ...

EN COURS

Rudesse de l'hiver éternel, sur une montagne oubliée de la civilisation humaine, siégeait une peuplade cruelle. Celle-ci rassemblée en un petit comité de garnements, pour jeter des caillasses sur les vitres explosées d'une cabane délabrée. Le foyer misérable de la petite Fuyu Azriel alors âgée de 7 ans, subissait encore et toujours ces brimades et infamies. Rares étaient ces instants de paisible solitude. Car dans la douleur des pleurs de détresse, l'enfant appelait un être absent, une mère dont elle avait plus que tout besoin. La petiote meurtrie de toujours par le verre et les pierres, gémissait, espérait et priait qu'elle vienne enfin. Jour après jour de supplice elle voulait y croire, sa seule espérance dans ce cauchemar. Mais la femme ne vint jamais, laissant seule la pauvre enfant. Jamais guidée, jamais aimée, jamais sauvée ... En surface, l'Azriel marmonna cette accusation avant de se prendre un coup de pied dans les côtes, la faisant voler contre un mur où elle retrouvait à demi conscience. Des éclats de lance dans le dos, lui arrachant un profond gémissement de douleur. « Je n'ai pas de mère, pétasse ! Alors as au Diable ! »

« »

» De la haine à l'amour [ PV Aiko]
» Le changement, une étape obligatoire. [SOLO]
» Un sceau me retient? Pourtant je ne me souviens de rien... [Entrainement Solo]