Un début de vie commune si on peut le dire ainsi ~ [PV: Kanan]

Messages : 19 Date d'inscription : 10/08/2013

Mikki était arrivé ici il y avait peu. Il venait de s’installer, dans sa chambre, de ranger ses vêtements dans ses armoires. Il n’avait pas encore fait la connaissance de sa colocataire. Il savait juste qu’il en avait une. Il ne savait même pas son nom, encore. Mais puisqu’il faisait encore jour et que la nuit mettrait encore un petit moment à tombée, il n’allait pas rester dans sa chambre à glander.

Un début de vie commune si on peut le dire ainsi ~ [PV: Kanan] WVguXWy

Tu es désormais dans l'obligation de me supporter au moins un minimum même si tu ne m'aimes pas ...

Je suis arrivé aujourd’hui, en début d’après-midi, précisément. Avant d’aller demander mon numéro de chambre, je décidais de faire un petit tour dans la cour, le parc. Mes affaires devaient dors et déjà m’attendre dans ma chambre, sur mon lit. J’avais demandé à ne pas être seul de ma chambre, craignant l’ennuie et voulant faire au moins une nouvelle rencontre directement. Mais peut-être que cette rencontre serait-elle mauvaise ? Qui pouvait le savoir à l’avance ? Absolument personne bien sur ! Je veux bien admettre qu’on soit dans un lycée de monstres, mais de là à ce que quelqu’un puisse savoir ça … Quand même ! Soyons un peu raisonnables, voyons ! Bref. Je venais donc de faire le tour de la cour, j’étais à présent dans le parc et je regardais les nuages traversés le ciel à toute allure. Il devait y avoir plus de vent dans les hauteurs du ciel qu’ici bas, sur Terre. Ce qui n’était pas plus mal, puisque sans cela, et avec ce vent, j’aurais été décoiffé et imprésentable à quiconque dès le premier jour. Ça n’aurait pas été le top, honnêtement ! Je m’étais assis sur un banc, les écouteurs dans les oreilles, me laissant bercé par cette même musique . J’aurais voulu pouvoir dire des mots semblables à ceux de ces paroles à une fille. Une que j’aimerais et qui m’aimerait en retour. Mais qui ? Je n’en aimais aucune, et ici, je doute qu’une monste tombe amoureuse d’un faible humain tel que moi. Brefons.

Une fois ma petite visite et ma petite sieste sur mon banc terminé, j’entrepris de trouvé l’accueil et le secrétariat pour prendre connaissance du numéro de ma chambre et pour savoir si j’avais donc bien un colocataire, déjà, ou non. Après un petit temps, je finis par trouvé l’endroit que je recherchais. Je donnai alors mon nom à la secrétaire qui m’indique le numéro, l’étage et le couloir de ma chambre. Mais elle ne me dit rien de plus et eut l’air d’attendre que je déguerpisse. Je lui demandai donc :

« Et … Je suis tout seul dans cette chambre ou … ? Parce que j’avais demandé à avoir un colocataire. Donc, j’en ai déjà un, ou je dois l’attendre ? »

Je n’eu pas de réponse immédiate, car je crois que sur ma question, la secrétaire a eut un léger petit bug. Elle m’a regardé pendant environ 2 minutes sans mot dire, me fixant comme une pauvre idiote avant de me répondre enfin :

« -Oh ! Oui. Vous avez une colocataire qui est déjà là depuis quelques temps. »

Et sans me demander si j’avais besoin d’autre chose, elle se leva, m’indiqua la porte de la main en me souriant de manière tout à fait pas sincère du tout avant de partir au fond, dans un autre bureau. Je ne me fis pas prier et m’enfuis de ce bureau où les personnes y étaient mal polies. Maintenant, il me restait à devoir trouver ma chambre. Enfin non, l’étage et le couloir d’abord, ensuite ma chambre. Ma colocataire au nom inconnu y serait-elle déjà ? Je le verrais bien. Je montais les escaliers quatre par quatre, trouvant le couloir dans lequel était sensé se trouvée ma chambre au bout d’un bon quart d’heure, je errais dans celui-ci en cherchant mon numéro de chambre désespérément. Et, ne trouvant pas, je me trouvais obligé de redescendre au secrétariat demandé confirmation du numéro de chambre.

Et évidemment, fallait que non seulement cette garce soit mal polie et j’m’en foutiste, mais en plus elle ne savait pas lire un numéro ! Elle n’avait pas lu le 1 qui se trouvait avant le nombre qu’elle m’avait indiqué. Ce qui changeait tout, évidement. J’étais passé au moins 6 fois devant la chambre qui se trouvait être la mienne sans le savoir. Je remontai donc tous les escaliers et pénétrai enfin dans ma chambre, vit mes valises sur le lit qui n’était pas occupé, apercevant un deuxième lit qui semblait déjà avoir été utilisé.

Pour ce qui était du reste, la chambre était vide de vivant. Ma coloc’ ne semblait pas être là pour le moment. Je me lançai donc de le rangement de mes affaires dans mes armoires. Peut-être arriverait-elle bientôt et pourrais-je faire sa connaissance ?

Elle prenait l'air, au sens propre. Perchée sur le toit du lycée, elle laissait le vent léger de l'après midi effleurer son aile unique, traverser ses cheveux blancs et caresser sa peau bronzée par les lueurs du soleil. Elle était détendue, debout sur le bord du toit, les yeux fermés et son esprit vagabondant ailleurs. Elle n'avait pas vraiment conscience de ce qui l'entourait en cet instant, n'entendant ni le chant des oiseaux, ni le croassement des corbeaux. Il n'y avait que le vent, et elle.
La jeune femme reprit ses esprits, soupirant légèrement, ouvrant a nouveau les yeux sur le monde. Une paire d'yeux dorés, leur couleur vacillant légèrement vers le vert. Elle s'empara de son sac, fouillant a l'intérieur pour en prendre une pomme dorée et la dévorer d'un seul coup, passant la lanière du sac sur son épaule droite. Et elle sauta dans le vide, planant lentement jusqu'au sol.

Cela faisait quelques mois qu'elle était dans ce lycée, et elle ne s'habituait pas vraiment a l'idée de cohabiter avec d'autres personnes. Ce n'était pas la peur qui l'animait, quand elle croisait quelqu'un, mais une haine sourde, tapie au fin fond de sa conscience, qui ressurgissait parfois. La pauvre secrétaire eut la mauvaise surprise de voir cette haine, la première fois qu'elle est arrivée dans ce lycée. Et au fond, elle espérait que cela n'arriverait pas une seconde fois.
Tout en se dirigeant dans sa chambre, la belle Kana réfléchissait. Son pas léger n'effleurait qu'a peine le sol, si bien qu'on n'aurait pu entendre sa présence si elle ne chantonnait pas en chemin. Un air doux, long, rappelant les longues nuits d'hiver. La ou le vent soufflait plus fort, jamais freiné par les feuilles des arbres. La ou le vent était puissant...

Elle ouvrit doucement la porte de sa chambre, chantonnant toujours. Elle referma la porte d'un coup de talon sec, et s'arrêta net. Il y avait quelqu'un d'autre dans sa chambre... Un jeune homme aux yeux et aux cheveux bleutés. Elle s'appuya contre le mur, croisant les bras au mieux. Quelque chose tinta au fond de son sac. Elle se contenta de faire résonner sa voix dans la chambre, une voix légère comme la brise.

- Hmm... Je ne savais pas que j'avais un colocataire, désormais... Et plutot mignon, avec ca...

Elle lacha un petit rire léger, amusé, se dirigeant vers la fenêtre. Elle l'ouvrit et s'assit tranquillement sur le rebord, posant son regard doré sur le nouvel arrivant, le détaillant distraitement tandis qu'elle envoyait son sac sur son lit, le plus proche de la fenêtre.

- Eh bien, mignon jeune homme... Je m'appelle Kanan. Et toi?

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PV. Kanan LANAE

« Un début de vie commune -si on peut le dire ainsi-.»

« Un, deux, trois, on habite ensemble maintenant.»

J’étais en train de sortir un à un mes caleçons de ma valise, dans le but de les ranger dans le tiroir que je leur avais attitré au pif, quand j’entendis la porte, dans mon dos, s’ouvrir. Une douce voix assez hypnotisante et apaisante en même temps accompagnait cette ouverture de porte. Je me retournai, abandonnant mes caleçons sur le dessus de ma commode car je n’avais pas pris le temps de les ranger avant de me tourner vers la nouvelle venue. La porte se fut alors refermée un peu violent, d’un coup sec, ce qui me fit un peu sursauter.

Je la regardai s’appuyer contre le mur tandis que moi, je plongeai mes mains dans ms poches, me laissant tomber en arrière contre ma commode, m’adossant à celle-ci. Sa voix était vraiment douce et envoutante, légère et volatile. Je penchai la tête de côté, l’observant longuement. Elle aussi, elle avait une apparence pas très humaine, mais elle dégageait quelque chose de différent d’un humain, ce qui m’amena à conclure qu’elle n’était pas humaine, à mon contraire. J’ouvris lentement la bouche pour seulement en faire sortir un mot, que je dis sur un ton tout à fait neutre : « Salut. »

Je clignai des yeux. Elle n’était pas au courant qu’elle devait avoir un colocataire et que j’arrivais bientôt, à savoir aujourd’hui ? Bizarre. Apparemment, le secrétariat était décidément bien mal organisé. En tout les cas, elle me trouvait ‟mignon”. Je détournais brièvement le regard avant de le replonger dans ses yeux, bien que ce compliment ne me gênait absolument pas.

« Et toi, tu es bien belle. Bien qu’inordinaire. »

Je ne la lâchais pas des yeux alors qu’elle traversait la pièce pour aller s’asseoir sur le rebord de la fenêtre après l’avoir ouverte. Elle lança également son sac sur son lit. Je me demandais pourquoi elle avait un sac et ce qu’elle trimbalait dedans, m’enfin, je ne m’en occupais pas, puisque ça n’était pas mes affaires.

« Enchanté, Kanan. Moi c’est Mikki. Joli prénom, au passage. »

Je lui fit un petit clin d’œil, aussitôt suivit d’un sourire.

Elle le fixait tout autant qu'il la fixait, restant silencieuse de longues minutes après ce petit échange. Les salutations de base, entre deux locataires, bien qu'il avait mis le doigt sur quelque chose d'intéressant. Pour lui, elle était "inordinaire". Un humain? Peut être, mais la questions serait indélicate... Quoique finalement, non. Elle étira son aile unique, la repliant sur son épaule, et l'effleurait pensivement, détachant son regard du jeune homme.

- "Inordinaire", hm. Tu es humain. Non? Ou alors, tu as vécu très longtemps parmi eux pour penser ce genre de choses. Merci pour les compliments au passage...

Elle se décolla de la fenêtre, se posant finalement sur son lit, tombant sur le matelas comme une masse. La réflexion, ca fatigue... Elle plongea une main dans son sac et en sortit une pomme dorée, en entrainant quelques autres en chemin ainsi qu'un morceau d'épée brisée. Elle croqua dans un des fruits, en tendant un autre vers le jeune homme.

- Mais pour te répondre, je ne suis pas "ordinaire". Je suis une demi-ange. Mais ce n'est pas important. Tu veux une pomme? Sont fraiches. Et si t'en veux plusieurs, vas y, j'en ai trop...

Elle croquait toujours dans son fruit, a moitié affalée sur son lit, prenant involontairement une pose légèrement provocante. Une habitude plus qu'autre chose, puisqu'elle s'était installée parfaitement naturellement, sans mouvements exagérés. Elle avait replié son aile sur son épaule, quelques plumes décidant d'aller se promener ailleurs sur le matelas. S'intéressant a nouveau a Mikki, elle reposa son regard d'or sur lui, lui adressant un sourire entre deux croquements de pomme.

- Désolée si je t'ai interrompue pendant que tu t'installais. Je ne vais pas t'empêcher de te mettre a l'aise, puisqu'on partage la chambre, mais je vais juste te donner un petit conseil, évites de prendre toute la place, j'ai rapproché les deux lits et j'ai attaché les pieds. Pas question de les détacher, je précise, j'avais prévu ca au cas ou j'aurais un... invité. Pas permanent, l'invité. Je ne pense pas que cela arrivera un jour mais j'espère encore.

Clair, net, précis, et sans ronds de jambe. Kanan tout craché, quoi. Elle recroqua dans sa pomme, toujours son regard plongé sur son colocataire.

- Ah, sinon, il y a du jus de pomme dans le frigo en permanence, ainsi que de la glace vanille, de la chantilly sous pression, des fraises, et du rhum. L'armoire juste a coté, c'est juste des cookies et des bonbons. Et la dessous... Elle glissa une main sous son coté du lit. C'est mon coffre a jouets personnel, donc pas touche sauf si je t'y invites...

Elle glissa un petit clin d'oeil amusé au jeune homme, espérant qu'il saisisse l'allusion.

- J'espère que tu te plairas ici, en tout cas.

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