Une nouvelle vie .... enfin pas vraiment [PV : Shizuka]

Me voila de retour à l'académie Youkai, près de seize ans après l'avoir quitté en tant qu'étudiant. Personnellement, le temps n'avait pas joué sur mon physique, car au niveau de mon apparence, on aurait pu dire que je venais juste d'avoir vingt-cinq ans, alors qu'en réalité, je venais de fêter mon deux mille vingtième anniversaire. Cela faisait bien seizee ans que j'avais épousé ma reine Mirajane et notre fille allait bientôt entrer au lycée Youkai. Je ne savais pas quels anciens étudiants travaillaient maintenant ici, mais j'espérais trouver quelqu'un avec qui j'avais de bonnes relations.

Je revenais une fois de plus dans la salle des professeurs, que j'avais visité plus d'une fois en tant qu'étudiant, maintenant, c'était en tant qu'enseignant que je franchissais la porte de cette salle qui était toujours mystérieuse selon moi. Je rentrais et trouvais rapidement mon bureau. Je posais mon sac dessus et regardais autour de moi, il n'y avait personne pour le moment, et cela m'arrangeait bien. Je regardais ce qui était mis à ma disposition, pour faire simple, j'avais la même chose que tout les autres enseignants. Je regardais juste l'emploi du temps qui était posé sur mon bureau et jetais un rapide coup d’œil, ma journée allait être assez courte, même si je voulais faire partager mon savoir à tous ces jeunes pour qu'ils prennent plaisir à suivre les cours. J'avais d'ores et déjà prévu de leur faire des cours assez didactiques, et assez personnalisés pour qu'ils n'aient pas envie de s'endormir, car ma matière était assez barbante si l'on n'y prenait pas garde.

- Fiou, je me demande qui sera parmi mes collègues.

J'entendis alors la poignée de la salle tourner, je fis semblant de potasser un peu sur mes cours, avant de lever les yeux de ma feuille voyant la personne s'asseoir en face de moi. Je la reconnaissait, car elle n'avait pas subi le poids des âges comme moi, mais je ne pus m'empêcher de lui dire.

- Bonjour Shizuka, ça faisait longtemps depuis la dernière réunion de famille.

Elle soupira exaspérée asise sur un banc dans la cour. Elle regardait les élèves discutait, ce bagarrer pour s'amuser, partager une canette de boisson, certains même se bécotait ou s'enlacé amoureusement ou amicalement. Elle avait soupiré exaspérément car elle, a son époque il y a 15 ans , quand elle avait était ici, les élèves ne se comportait pas comme cela, mais c'était il y a 15 ans, les temps change et l'eau coule sous les ponts. Le top 4 était partie,peut être qu'il y en aurai un autre, un nouveau, peut être, ou peut être pas, qui sais. Elle verrait bien après tout, elle s'en fichait un peut de toute façons elle voulait juste être un bon professeur et donner aux jeunes le gout de l'art.

Elle se leva du banc et traversa la cour de sa démarche de mannequin, son sac a l'épaule. Sa jolie démarche avait attiré pas mal de regard, surtout celui des jeunes hommes, mais comme a sont habitude elle les avait ignoré. Elle rentra dans le batiment et marcha jusqu'a la salle des professeur. Elle s'arrêta devant la porte et souria, en se souvenant que dans sa jeunesse elle avait toujours évité cette salle comme la peste, a cause de certains professeurs pas très fréquentable. Là elle y entra fiérement. Elle alla se servire un café et en but une gorgé avant de se tourné pour aller a son bureau. Elle s'y instala, posa son sac, sorti ses affaire et posa son café. Elle sursauta en entendant la voix de l'époux d'une de ses cousine. Elle lui adressa un sourire avant de lui dire:

- Bonjour Altair, je suis désoler de ne pas être venue vous voir mais j'était très prise. Comment vas tu ?

Spoiler:

Je remarquais qu'elle ne m'avait pas oublié, encore que cela eût été difficile, étant donné que nous étions de la même famille maintenant. Je mis un peu d'ordre dans mes papiers avant d'aller me faire un thé à la fraise. Cela pouvais paraitre bizarre pour une personne comme moi, mais mon péché pignon fut, est et sera toujours la fraise, à tel point que même mon sang avait un léger goût de fraise. Je revint à mon bureau et posai mon verre devant mes papiers, avant de répondre à la question de Shizuka.

- Ce n'est pas grave, tu est et tu seras toujours la bienvenue dans notre demeure. Je suis heureux de pouvoir te compter parmi mes collègues, car je ne me sentais pas à l'aise pour tout dire.

Je me frottais derrière la nuque, et m'appuyais sur ma canne. Cette canne que je ne quittais plus maintenant et qui me servait à marcher à cause de ce que j'avais fait. Pour pouvoir sceller mes pouvoirs et ne pas risquer de blesser ma famille, j'avais du pour cela renoncer à quelque chose et ce quelque chose, c'étaient les nerfs de ma jambe droite. Je ne pouvais donc plus la plier correctement mais je m'en moquais car mon sang coulait dans celui de ma chère fille, et je ne voudrais jamais retourner dans le passé pour le changer. Ma mignonne petite fille allait entrer dans l'établissement, et la seule chose que je pouvais faire était de ne pas lui faire honte, même si je sens qu'elle a hérité de mon coté impulsive.

- Au fait Shizuka, je sais que ma fille va entrer cette année dans l’établissement, mais une question me taraude et j'espère ne pas t'offenser si je te la pose. Voilà ............ As-tu des nouvelles de tes enfants, ceux que j'avais voulu adopter il y a quinze ans ?

Je m'appuyais avec un peu plus de poids sur ma canne et me dit que j'étais allé trop loin. Je m'inclinais alors et lui dit.

- Désolé, oublies ce que je viens de dire.

Spoiler:

Elle regarda son collègue qui était avant tout l'époux de se cousine. Elle s'instalat correctement a son bureau commençant a ranger ses affaire elle souri en voyant qu'il se préparer un thé a la fraise. C'était un de leurs points commun, la fraise tout deux l'adoré ce qui d’ailleur avait un certain temps rendu Shizuka accro au sang du bleu, elle se revoyer il y a une dizaine d'année en arrière assise sur ses genoux en train de boire une coupe du sang du jeune homme qui lui se délecter de cette vue. A ce moment Altair ne connaisses pas Mirajane et convoiter Shizuka pour son sang de succube. Elle lui souri:

- Je te retourne la chose, ma porte te sera toujours ouvert a toi et ta petite famille. Je suis aussi heureuse de te compter parmi mes collègues, ça me fait au moins un visage familier et que j’apprécie qui plus est.

Elle regarda la canne du bleu, elle savait le pourquoi du comment de cette canne et trouver qu'il avait était courageux de cela, et puis a la vue de son adorable nièce le sacrifice valait le coup. Elle savait que même malgré ce petit handicap son beau cousin était quelqu'un d'impulsif et toujours d'attaque ce qu'elle apprécier chez lui.
Elle recut comme un coup dans le coeur quand elle entendit la question du béhémoth. Mais comme toujours elle n'allait rien dire faire celle qui n'est pas blesser, celle qui est forte mais cette question l'avait blesser. Elle secoua la tête en le voyant s'incliner et s'excuser:

- Ce n'est pas grave Altair... Je ne les est pas revue... Mais j'ai un moyen de prendre des nouvelle d'eux sans que personne ne le soupçonne... J'ai toujours un oeil sur eux...

Spoiler:

Je sentais que je l'avais blessée, elle ne le montrait pas, mais je le savais. Je boitais en faisant le tour de mon bureau et le serrais dans mes bras. Elle avait besoin de réconfort, elle voulait être forte, mais je savais qu'elle ne l'était pas autant qu'elle le laissait paraitre. Je lui caressais la tête et la relâchais avant de m'agenouiller avec difficulté à coté d'elle et de lui dire d'une voix douce.

- Avec moi tu n'as pas besoin de te retenir, tu le sais. Si tu as envie de pleurer, mes bras sont tiens. Si tu as envie de laisser libre cours à ta colère je serais là, alors s'il te plait, ne fait pas la femme forte avec moi car même si je n'ai plus de pouvoirs, j'ai assez vécu pour comprendre les personnes et savoir quand leurs cœurs leur font mal.

Je déposais un baiser sur chacune de ses mains et pris la chaise du bureau d'à coté pour pouvoir m'asseoir avec difficulté à cause de ma jambe. Je lui fis un sourire chaleureux tout en lui laissant le temps d'assimiler ce que je venais de lui dire. Elle avait été une de mes conquêtes dans le passé mais même si cela n'avait pas abouti, je serais toujours à ses cotés, comme ami, non, comme un frère qui serait à l'écoute de ses maux et de sa tristesse. je posais ma canne ciselée contre le bureau et alla chercher un verre d'eau d'une démarche très saccadée et très hésitante. Je fis attention sur le chemin du retour et lui donna le verre en question.

- Tu veux que je te raconte une petite histoire, c'est celle d'une créature millénaire qui a souffert une grande partie de sa vie, étant rejeté par les siens sauf par un de ses frères. Une créature qui pensa trouver l'amour mais qui fut condamné à être enfermé dans la glace pendant mille ans pour l'empêcher d'avoir des enfants. Cependant quand cette créature put s'enfuir, elle retrouva son aimée qui l'avait trompé et sa rage emporta les deux amants. Ce monstre meurtrier fut alors emprisonné dans un volcan pour le purifier par la lave, mais cela ne le tua pas. Il réussit à s'enfuir et à se réfugier dans un endroit secret, connu seulement des monstres, et là il rencontra la femme de sa vie, celle qui fut la mère de son enfant. Je sais que tu n'es pas dans le même cas que ce monstre mais le destin peut agir en notre faveur. Elle reviendra pour toi j'en suis sûr.

Elle savait à qui je faisait référence dans cette dernière phrase, elle le savais fort bien, et je voulais que ces soleils qui étaient les siens illuminent de nouveau les plaines sombre et glacées de son cœur, que le printemps fleurisse de nouveau dans ce dernier.

Elle le regarda faire et le laissa aussi faire. Elle le regarda et esquissa un semblant de sourire. Malgré ce qu'il lui disait elle continuer a faire comme si elle n'avait pas mal, comme si elle n'avait jamais regretter son acte passer, comme si chaque seconde les jumeaux ne lui manquer pas.

- Merci Altair, c'est gentil de ta part mais ne t'en fait pas je vais très bien.

Elle le laissa a nouveau se relever et aller chercher un verre. Elle le pris doucement entre deux mains d'abord et l'écouter en regardant le contenue du verre. Elle s'amusa un peut a en faire tournée le contenue, elle savait parfaitement que le monstre de son histoire était sa propre personne, il lui raconter son histoire en résumé. Jusque là elle était calme, enfin jusqu’à ce qu'il parle d'elle. Elle avait entre temps pris le verre a une seule main. Décidément qu'es ce qu'il chercher ? A la blesser ? Par ce que si c'était le cas il réussissait en beauté. Elle releva un regard noir sur lui et serra peut être un peut trop fort son verre dans sa mains si bien qu'il explosa déversant son contenue sur sa mains et au sol et lui laissant des bouts de verres dans la paumes sans qu'elle ne s'en soucis.

- Qu'elle revienne pour moi ? elle explosa d'un rire amer. Si elle veux revenir pour moi elle avait cas commencer par ne pas me laisser toute ses années. Peut importe où elle est et ce qu'elle y fait, qu'elle y reste ! Et si elle reviens qu'elle ne compte pas sur moi pour lui sauter au cou ou lui ouvrir grand les bras. Je lui ferai payer chacune des douloureuse secondes de ses quinze dernier année !

La réaction vive qu'elle eut me fis comprendre mon erreur. Je vis le verre exploser dans ses mains, les débris m'atteignant au passage. Je reculais hésitant et tombais à cause de la faiblesse de ma jambe. Mes mains se portèrent pour amortir ma chute, mais les débris étaient là et déchirèrent ma peau. Mon visage que je n'avais pas pu protéger se plongea lui aussi dans les morceaux de verre, m'entaillant les joues et les lèvres. Je me redressais en sang, les morceaux de verre encore dans le visage.

- Je suis désolé, je ne voulais pas. Ce que je souhaite pour toi, c'est que tu trouves le bonheur comme il y a quinze ans. Si j'avais ce pouvoir, j'aimerais te transmettre une partie de mon bonheur, parce que je sais que tu souffres, même si tu parais forte en apparence.

Je me mis à genoux et pris sa main sans son accord pour enlever les morceaux de verres qui étaient encore fichés à l'intérieur de sa peau de velours. Je reculais mon travail terminé, et m'occupais des bris de verres qui se trouvait dans mes mains, avant de me lever et de me diriger vers un miroir pour enlever ceux qui étaient plantés dans mon visage. Je les jetais ensuite dans une poubelle, avant de prendre ma chaise et de m'asseoir en face d'elle. Je venais de faire une énorme erreur, et je ne savais pas quoi faire pour la racheter, surtout qu'elle était l'une des rares personnes qui me sont chères dans ce monde, car même mon frère que j'idolâtrais m'avait abandonné à mon sort, lui qui me disait qu'il serait toujours présent pour moi m'avait lâchement abandonné du jour au lendemain comme notre père avant lui. Je remarquais alors que mes cicatrices s'étaient refermées. J'en profitais donc pour prendre un mouchoir dans ma poche et essuyais les traces de sang qu'il restait sur mes mains et mon visage. Je baissais les yeux et dit d'une voix faible.

- Encore désolé.

Spoiler:

Elle avais les mains tremblante, et elle s'en voulait de l'avoir blesser a cause du verre quelle venait d'exploser dans sa mains sous le coup de la douleur. L'eau commencer a lui brûler doucement la peau mais tant pis après tout ce n'était rien comparé a la douleur de cet abandon. Elle le regarda parler sans rien dire.

Elle le laissa doucement enlevé les quelque morceau de verre qui empêcher ses mains de se cicatrisé puis pencha la tête sur le coté en le regardant alors qu'il venait de s'enlever les morceau de verre des mains et du visage et que toute les plait venait de se refermé. Elle se mordit la lèvre inférieur et posa une mains sur la joue de son beau-cousin

- Non...C'est moi qui m'excuse... Je t'ai blesser sous le coup de la colère alors que tu ne disait pas cela en mal...Merci de vouloir mon bonheur Altair...Mais..Tu doit le savoir toi non... La douleurs d'une déception amoureuse chez une succube.. Je suis une créature qui ne vie que par l'amour et le sang...

Oui il devais surement le savoir. Il devais savoir qu'une succube en déception amoureuse perdait peut a peut ses pouvoir, souffrait physiquement et mentalement, il devait le savoir qu'elle devenait une loque. Et même si elle n'était qu'a demi succube, elle n’échappe pas a la règle.

[ hs: C'est rien je fait pas bien long non plus. Et désoler du retard.]

» Shizuka Scarlett [ fini]
» Me Hantera tu jusqu’à ma mort ? [Pv :Shizuka]
» Rencontre avec un prof (Pv : Shizuka)
» Nouvelle de Nigata ♥
» Cache-cache au bureau ? [PV Shizuka&Yûki]