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| Sujet: La mignonnette à crocs est de retour ~ Dim 2 Sep - 23:00 | |
| IamYûki KurosuWanna see my face ?feat Yûki Kurosu Kuran (Vampire Knight)PhysiqueVoyons voir... Déjà, depuis mes années lycée, je n'ai pas tant changé, il faut l'admettre. J'ai pris quelques centimètres, passant la barre du mètre soixante-dix avec trois centimètres au dessus, prenant au passage quelques petits kilos superflus et obligatoires, on va dire. J'ai, grâce à ma croissance, pris un peu de poitrine... Mais ce n'est pas encore ça, enfin cela ne me complexe pas plus que cela, en vérité. Au moins, on ne me reluque pas quand je marche dans la rue. Quoique... Ils ne sont pas rares, les hommes qui se retournent sur mon passage et me sifflent. Mais pourquoi regarder une fille aussi banale que moi ? C'est vrai quoi, je n'ai que des longs cheveux m'arrivant en dessous des fesses, toujours de cette même couleur brune. Une clochette est de temps à autre accrochée à l'une de mes mèches par un ruban, tintant à chacun de mes mouvements ou au gré du vent. Et toujours, mon éternelle frange derrière laquelle j'aime parfois cacher mes yeux. Comme avant, on me dit que je devrais couper mes cheveux... Mais pourquoi ? J'aime les avoir longs, ils sont comme ça depuis toujours et je ne vois pas pourquoi je devrais en changer après tout. Mes yeux tiens, parlons-en. Autrefois, ils avaient une couleur entre le rouge et le chocolat, suivant le moment et mon état. A présent, ils font un peu girouette. Un coup marron, un coup rouge, un coup bleu ou même vert ou violet, ils passent par toutes les couleurs, ce qui intrigue bien souvent les autres. Moi, cela m'amuse de les voir chercher à comprendre pourquoi mes yeux changent de couleur. Bien évidemment, certains m'ont déjà posé la question, seul bémol, je n'en sais moi même rien. Et je ne cherche plus à savoir depuis longtemps. Et, chose qui n'a pas changé, mes yeux sont toujours aussi expressifs qu'avant, mais je ne cherche plus vraiment à masquer mes émotions sauf en présence de certaines personnes. Question fringues, je ne suis pas difficile, moins qu'autrefois même. Robe, jupe, short, tunique, pantalon, je met de tout, à présent. Et fini les vêtements de "gamine", je m'habille de manière adulte et féminine, ni vulgaire ni provocante. Disons que j'évite les "appels au viol", si l'on peut dire cela ainsi. Une dernière petite chose, tant que j'y pense ! Dans le dos à droite, je porte une cicatrice, blessure de guerre due à un ancien combat durant lequel je ne me régénérais malheureusement pas... Elle date de mes 16 ans, l'année où je me trouvais au lycée, justement.
Vous vous souvenez, du sceau que je portais autrefois, qui retenait la "vraie" Yûki ? Eh bien il n'existe plus. Elle et moi sommes séparées depuis longtemps à présent, et je ne sais pas ce qu'elle est devenue. Cette belle créature aux cheveux d'argents et aux yeux de sang...MentalMes années lycée m’ont … Comment dire ? Laissé quelques séquelles. Une sorte de double personnalité, qui cette fois n’a rien à voir avec une quelconque autre Yûki. Non, juste un changement de caractère total, d’un instant à l’autre, sans d’évènement déclencheur particulier.
Il y a bien sûr cette facette que tout le monde connait, celle qui était déjà là lors de mes années lycée. Mon côté totalement torturé et sensible, trop fleur bleue. Toutes ces fois où j’ai choisi de sacrifier mon bonheur, en gardant le sourire, pour le bonheur des autres. Peut-être étais-je un peu maso sur les bords ? Le tout est que, même dans la souffrance, je gardais la tête haute, j’encaissais. On me disait forte, rien que pour cela, mais tout était faux. Non, je n’étais pas forte : j’ai toujours fait semblant de l’être, m’illusionnant un peu plus tout en illusionnant les autres. Mais certains me connaissaient, bel et bien, telle que j’étais réellement : faible. Mais malgré tout, j’ai toujours eu ce côté fier et arrogant, intrépide et téméraire. J’allais chercher le danger sans cesse, même là où il n’y en avait pas. J’aimais me mettre dans des situations dangereuses, provoquer les « grands méchants » du lycée. J’adorais ça, c’était ainsi que j’occupais mes heures perdues… Ou alors, d’une autre manière peu catholique. Et cette part de moi n’a jamais vraiment disparue, à vrai dire. Enfin, passons. Du même coup, je garde mon côté gamine, joueuse et souriante, mais le tout masqué par mon côté adulte, mature et responsable. Si on m’avait dit que j’annoncerais ça un jour, je ne l’aurais pas cru. Enfin, j’aime encore m’amuser, je ne refuse jamais une sortie en boîte de nuit. Et j’admets regretter mes années Yôkai. Je suis plus calme et réfléchit qu’autrefois, moins impulsive de ce côté de ma personnalité. A moins de toucher une corde sensible, je suis très patiente. Je suis en général sociable, et je vais vers les autres assez facilement, avantage pour mon métier. Si quelqu’un a besoin d’aide, je serais prête à prendre des risques et intervenir. Des restes de quand j’étais du comité, j’imagine… Autre chose qui n’a pas changé chez moi ? Je suis toujours aussi têtue. Cherchez à me soutenir le contraire de ce que je pense, c'est partir dans des heures de débat. Je suis jalouse et possessive, mais je le masque aussi, je n'aime pas emprisonner les autres, que ce soit en amour ou amitié, au contraire j'ai tendance à sacrifier mon bonheur pour celui des autres. Trop généreuse ? Sûrement. Mais je suis naïve, aussi... Il est parfois facile de me manipuler, à moins que vous soyez quelqu'un qui m'ai déjà déçu ou qui vous êtes attiré ma méfiance. Je n'accorde plus qu'une chance. Trop peur d'enchaîner déception sur déception. En tout cas, je dis toujours ce que je pense. Bien plus qu'autrefois. Quelqu'un m'agace ? Je le lui dis clairement.
De l'autre côté, sans qu'aucun évènement déclencheur particulier n'intervienne, vous faite la connaissance avec une cinglée totale. Et le mot n'est pas à prendre à la légère. Il s'agit d'une vraie cinglée, une psychopathe qui se fout des sentiments et du monde. Une sadique qui trouve plaisir à vous torturer, mentalement, physiquement. Une arrogante qui se jouera de votre soi-disant puissance. Une anti-sociale qui ne cherchera ni la compréhension, ni la compassion, ni l'amitié, ni l'affection. Une garce sans foi ni coeur. Qui, si vous l'énervez, deviendra telle la folie incarnée. Incontrôlable, vous déversant un flot de haine, haine tellement grande qu'elle en sera palpable. Une souffrance sans bornes dans le coeur, une rage sans nom dans les yeux. Ses seules paroles ne sont que délires, bribes de souvenirs incohérents. Elle n'est que le fruit de ce que j'ai toujours renfermé au fond de moi. Dans cet état là, rares sont les personnes qui peuvent encore me faire recouvrer mon calme... Et, en général, je ne me souviens de rien.
Alors... Je ne peux que vous souhaiter bonne chance ♥HistoireTout commenca un jour d'hiver. La neige tombait doucement sur une petite ville bien paisible, teintant le paysage d'un blanc immaculé. Une ville humaine. Une journée hivernale banale .. Sauf pour une petite famille, vivant dans une maison au coeur de la foret qui longeait la ville. Cette famille était composée de deux parents, d'un fils ainé appellé Kyo, et d'une fille cadette, Sara. Qui devint la benjamine ce jour, suite à la naissance de la petite dernière. Yûki, c'est ainsi qu'elle fut nommée. La famille vivait heureuse .. Quelques années plus tard, Yûki avait 8 ans, Kyo 12 et Sara 11, ils passaient tout leur temps ensemble. Ils grandissaient tout trois dans la joie, choyés et certains d'être les enfants les plus heureux du monde .. Mais cette illusion de paix fut brisé 4 ans après .. Tous trois se prmenaient en ville. Lorsqu'ils prirent le chemin de leur maison, ils fesait déja nuit. Une attaque avait étais portée contre les Kurosu, la bataille fesait rage. Opposant cette famille à des demi-vampires qui en voulaient à leur vie.. Cette nuit là, Kyo perdit la vie dans les bras de Yûki. Alors, pour venger son frère, de rage et de tristesse elle arracha son sceau qui lui avait été apposé dés sa naissance. La vampire Yûki étant pour la première fois liberée, elle massacra tous ceux qui s'en étaient pris à sa famille. Une fois le sceau remis, sa joie d'autrefois envolée, elle passait des heures seule enfermée dans sa chambre. Une seule fois elle demanda à ses parents pourquoi ils avaient étés attaqués. La réponse était simple, les Kurosu depuis longtemps mourraient assassinés, car on en voulais à leur rang de vampire supérieur, jamais souillé par un seul gène autre que celui de vampires, ce qui était assez rare. Après avoir appris cela, elle n'en parla plus. Peu après ses 14 ans, lassés de la voir broyer du noir, ses parents envoyèrent Yûki chez sa tante. Elle ne le montre pas, mais elle a beaucoup souffert de cela qu'elle considère comme l'abandon de ses parents. A 15 ans, age légal chez elle, elle fut fiancée de force à un certain Kaname Kuran, lui aussi vampire de haut rang tout comme les Kurosu. Elle et Kaname se connaissaient depuis toujours, ils se voyaient souvent en étant enfants, passaient beaucoup de temps ensembles, du moins lorsque la brunette n'était ni avec son frère, ni avec sa soeur. Les parents de la jeune vampire lui avait envoyés une lettre disant qu'un fiancé l'aiderais dans sa peine. Sara venait d'avoir 18 ans, elle ne donnait plus signe de vie à Yûki, ne pouvant donc plus être une forme de soutien pour elle. Cependant elle appellait toujours sa tante et ses parents. Mais jamais elle ne demanda de nouvelle de sa jeune soeur. D'ici, Yûki se rebella, refusant le mariage contre sentiments. A 16 ans ses parents décidèrent d'avancer le mariage à un mois. Quelques jours plus tard, la jeune fille en se promenant en ville trouva un papier qui trainait par terre. Suivant son intuition, elle le ramassa. Il indiquais le nom d'un lycée.. Lycée Yokai, lycée pour monstre protégé d'un kekkai, pour apprendre à vivre en société avec les humains. Elle se demanda comment il avait atterit là, et s'imagina ce qui ce serait passé si c'était un humain qui avait trouvé ce papier .. Rentrant chez elle, elle parvint à faire un marché avec ses parents et en obtenant l'accord de ses parents et de Kaname. Bien que portant déja le nom de son fiancé qu'elle n'aimait pas, elle décida de s'inscrire dans ce lycée. Si elle trouvait l'amour , et acceptait la demande en mariage de celui qu'elle aimerait , alors ses parents devraient abandonner l'idée de la marier de force. Si toutefois elle n'y parvenait pas, alors il était convenu qu'elle épouserait Kaname Kuran. Avant son départ, ses parents lui remirent une lettre qui lui était destinée. Elle était de Kyo, qui l'avait écrite avant sa mort. "Mon adorable soeur Yûki, si tu lis cela, c'est certainement que je ne suis plus là.. Je sais déja que je vais bientot vous quitter, nos parents, toi et Sara, je sais que nous allons être attaqués. Je sais que je n'y survivrais pas. Cependant je voulais au moins que tu saches quelque chose. Le jour de ta naissance, j'ai moi même choisis ton nom. Yuki signifiant neige, Yûki courage ou douce princesse .. Je pars, mais ne pleure pas. Vis et bats toi pour tes rêves, quelqu'ils soient.. Adieu, ma douce et courageuse princesse des neiges.." Elle pleura .. Beaucoup. Alors voilà qu'ainsi elle se retrouva dans le bus44, avec un chauffeur qui tenta vainement de la terrifier lorsqu'elle descendit de l'autre coté du kekkai. "A la revoyure .. Si toutefois vous revenez vivante .." En souriant d'un air narquois, elle pris la route du lycée, s'attardant quelques peu au cimetière, adorant ce genre d'ambiance.
Son destin était à présent entre les mains de ce lycée.
J'en ai vécu, des choses dans ce lycée. Ma première rencontre ? Nana Shirabuki, qui fut ma colocataire. Les choses étaient bien difficiles entre nous, instables, mais nous parvenions à vivre comme cela malgré les difficultés. Je ne sais pas comment elle faisait elle, peut-être était-ce grâce à l'espoir auquel elle s'accrochait aveuglément ? Moi, si je survivais c'était grâce à mes amis. Pour n'en citer que quelques uns, il y avait Alice, ma meilleure amie et la seule femme que j'eusse aimé, et qui hante toujours mes pensées d'ailleurs. Akimitsu, un neko naïf mais adorable, mon meilleur ami qui savait toujours me rendre le sourire quand tout allait mal. Shizuka, ma partenaire de chasse et chef, ma confidente, celle qui me comprenait le mieux car nous étions pareilles. Ayanami, que je ne saurais jamais assez remercier pour ce qu'il a fait pour moi. June, certainement l'homme de ma vie que je n'oublie pas. Et bien d'autres... C'est bien beau de dire cela, mais qu'est ce qui me permet de parler d'eux comme ça ? Vous voulez mon histoire ? Eh bien, si vous avez du temps à perdre, asseyez-vous et écoutez ...!
A mon arrivée dans ce lycée, j'étais froide, arrogante, anti-social. Cette endroit n'était qu'un immense terrain de jeu pour moi, et les autres élèves, des pions, des proies. Je n'avais qu'un seul but en tête, m'amuser. Mais tout tourna bien vite dans le sens inverse, à la base grâce à Nana qui fut ma première amie quand elle me sauva. Elle avait commencé à briser la glace qui entourait mon coeur, briser les murs que j'avais bâti autour de moi afin de me protéger. Comment avait-elle fait ? Je n'en sais toujours rien aujourd'hui. Le tout est qu'au final, ce n'était que le début d'une suite d'évènements qui allaient bouleverser ma vie à tout jamais.
J'enchaînais les histoires d'amour compliquées qui se terminaient toujours mal, j'avais l'impression d'être maudite, et je me demande toujours si d'ailleurs je ne l'étais pas réellement. Mais j'avais fini par trouver mon bonheur, ma lumière dans les ténèbres, mon étoile dans le ciel nocturne... June Hijiyama, un neko. Froid, arrogant, sadique, lui aussi avait changé, grâce à un homme qui lui avait fait découvrir l'amour. J'étais la seule femme qui l'intéressait. Je me souviens du jour où nous nous sommes officiellement mis en couple, comme s'il s'agissait d'hier. Je me rappelle encore notre hésitation quand nous nous murmurions des mots doux, les rougeurs qui apparaissaient sur nos joues à chaque "je t'aime" soufflé timidement. J'étais certaine qu'il s'agissait de l'amour, le vrai.
Mais je fis une erreur impardonnable... L'infidélité fut et reste mon éternel grand péché. Il dit m'avoir pardonnée, mais j'en ai toujours douté. S'il m'avait pardonné, m'aurait-il dit m'avoir choisie avant de partir avec lui ? Je ne sais pas... Je n'ai jamais su.
Le tout est que de cet amour, étaient nés deux enfants. Himeka et Ichinose. Ils naquirent dans la chambre que j'occupais au lycée, avec l'aide d'Ayanami qui pour la bonne cause avait joué à la sage femme. Je ne sais toujours pas comment l'en remercier... Sans lui, je ne sais vraiment pas ce que j'aurais fait, ce jour là.
Ainsi, les deux petits angelots ont passé la première année de leur vie au lycée, avant que je ne doive retourner dans le monde des humains, chez mes parents, pour subir ce qui pour moi était ce que j'aurais voulu éviter plus que tout. Quoi ? Mon mariage avec ce Kaname Kuran... Eh oui, j'avais à présent 17 ans et le délais du marché conclu était écoulé. Le mariage approchait à grand pas, à mon grand désarroi. Le jour fatidique, j'avais mis du temps avant de me lever, pour aussitôt m'enfermer dans la salle de bain et écrire dans un carnet noir et doré, mon journal intime. Eh oui, j'en ai un, qui me suis depuis longtemps. J'y ressassais tout ce que je vivais, mes sentiments, enfin, les journaux intimes, tout le monde connait le principe !
Quand je fut habillée, coiffée, maquillée, tout de blanc et d'argent, j'allais à l'autel avec la boule au ventre, n'ayant qu'une envie, disparaître, revenir en arrière, m'enfuir... J'arrivais en face de lui, bien sûr à la question fatidique il avait répondu oui, lui il m'aimait comme un fou, malheureusement. Cependant, quand la question de si je consentait à épouser Kaname, l'aimer et le chérir jusqu'à ce que la mort nous sépare me fut posée, ce fut comme un déclic en moi. Mais j'étais libre bordel ! Alors, j'avais répondu " Non ". Puis, j'avais tourné les talons, et j'étais partie. Enfermée dans ma chambre, j'avais retiré tout témoin de mon mariage, robe, voile, maquillage ou je ne sais quoi, et à la place j'avais mis ma tenue du comité dont je faisais partie autrefois. Et j'avais trouvé refuge chez ma tante, accompagnée de mes deux enfants. Ma tante vivait elle-même avec sa fille, Nijiko Kurosu, qui m'adorait, et je le lui rendait bien. Elle jouait souvent avec Himeka et Ichinose, puisqu'elle avait pratiquement le même âge qu'eux. Je savais que quoiqu'il arrive à présent, mes rejetons étaient entre des bonnes mains.
Seiren m'avait alors offert un emploi dans le bar d'une de ses amies, et j'allais y travailler pendant qu'elle s'occupait de mes deux petits amours. Pendant plusieurs années ce fut comme ça, avant que je trouve un emploi mieux payé dans un centre commercial en tant que caissière, qui me permirent de payer des études de professeur. Quand enfin je trouvais un travail stable dans une école maternelle, je pu acheter une maison en bordure de forêt, non loin de chez ma tante tout de même. Enfin, avec mes enfants, nous vivions facilement.
Les années passèrent, je les voyais grandir avec joie. Ils étaient heureux, et c'est ce qui faisait mon bonheur. Je ne tenais plus mon journal, je l'avais fermé le jour où j'avais demandé asile chez Seiren. Même à l'adolescence, ils étaient des enfants assez gérables malgré bien sur la crise que tout enfant normalement constitué connait à un moment donné de sa vie. Et franchement, je me demande par quel malheur j'ai eu la sottise de briser tout cela... Pourquoi lui ai-je donné mon journal ?
Un après midi où Himeka lisait, installée sur le canapé, alors qu'Ichinose était de sortie, je suis venue la voir, tenant dans mes mains mon carnet noir et doré, que je lui avais tendu, avec un sourire, avant de partir. Elle avait même envoyé balader son frère qui l'avait dérangé dans sa lecture, moi je n'étais pas retournée la voir. Je l'avais entendue monter dans sa chambre, tard dans la nuit, me demandant ce qu'elle avait appris de sa lecture.
La réponse ne tarda pas à venir, le lendemain matin, justement. Je m'affairais aux fourneaux quand elle était entrée dans la cuisine. J'avais tout de suite sentit son humeur maussade voire électrique, mais j'avais joué le jeu de l'ignorance, jusqu'à ce qu'elle me dise qu'elle allait mal. Alors, j'avais pris les choses au sérieux et arrêté toute activité en cours pour m'asseoir à la table et lui demander ce qui n'allait pas. Et là, tout avait déraillé. Elle m'avait demandé pourquoi je lui avais donné mon journal, alors j'avais été sincère, je voulais réellement que quelqu'un connaisse tout de mon passé, sache qui j'étais réellement et que j'étais faible malgré ce que je montrais de moi. Himeka ne semblait pas bien digérer sa lecture, et elle dit me détester. Je su que c'était sincère. Mais cela me mit hors de moi, et pour la première fois je levais la main sur elle, l'affligeant d'une claque cinglante, avant de sortir de la pièce sans plus de cérémonie. Je me doutais qu'elle devait pleurer, à présent. Je savais aussi que son frère viendrait la consoler, ils étaient si proches tous les deux... En tout cas, elle n'avait plus parler de la journée, et le soir d'après ce que j'avais entendu elle avait été dans la chambre d'Ichinose. C'était rare, donc preuve qu'elle allait mal et avait besoin de réconfort, mais je n'avais pas le courage de lui parler moi même.
Le lendemain, j'avais discuté avec Ichinose, lui confiant des projets qu'il contesta. Je voulais envoyer Himeka faire ses études au lycée Yôkai comme moi autrefois, mais mon fils craignait que cela ne fasse qu'attiser les foudres entre elle et moi. Moi, je voyais plutôt le contraire, et puis ce lycée m'avait changée, alors pourquoi pas elle aussi ? Seulement, au beau milieu de la discussion... Himeka avait déboulé dans la cuisine. Alors, je lui avait dit, clairement, nettement. Le silence qui s'était ensuite installé semblait interminable. Et j'admet avoir été troublée de la voir repousser son frère qui ne cherchait qu'à la réconforter, d'habitude elle ne refusait jamais une étreinte de sa part. Elle avait fini par partir, disparaitre toute la journée et une partie de la nuit.
Elle ne refit apparition qu'à une heure tardive, mais je l'attendais toujours à la cuisine. Son frère dormait déjà. Je me doutais qu'elle voudrait m'ignorer, mais je ne lui laissais pas vraiment le choix alors qu'elle me rejoignit quand je l'appelais. Et là, sûrement une erreur de plus de ma part, je lui demandais de rejoindre le Comité de Sécurité lorsqu'elle aurait intégré le lycée. Elle sembla très mal le prendre. Elle avait aussitôt refusé. J'en avais demandé ses raisons, et celles ci avaient été exposées avec froideur mais franchise, elle ne voulait pas me ressembler. Décidément, le mélange du caractère de June et moi ne lui réussissait vraiment pas... Lorsque je lui demandais ce qu'elle comptait faire, elle m'indiqua clairement qu'elle ne me tenait pas en haute estime. Ainsi, elle aurait une voie plus digne que celle que j'avais suivis ...? La suite, ce fut certainement la goutte d'eau qui fit déborder le vase pour elle, car elle apprit qu'Ichinose ne voulait pas la suivre au lycée. Elle partit sans demander son reste, l'aura assombrie par sa rage. Quand elle s'y mettait, elle me rappelait moi, autrefois, quand j'entrais dans une colère noire... Elle me ressemblait, même si elle ne le voulait pas. Dommage pour elle, n'est-ce pas ?
Maintenant que je suis dans ce bus44 qui m'a autrefois transportée, il y a 16 ans de cela, vers cette même Académie où je me rend aujourd'hui, je me demande encore si j'ai fais le bon choix. Et je me souviens d'hier, oui, d'hier. Mes enfants étaient tous deux en train de plier bagages afin de quitter le nid douillet et se rendre à Yôkai, car au final Himeka avait convaincu son frère d'y venir aussi, mais elle m'avait surprise en train de moi même faire mes valises. J'avais bien été forcée de lui annoncer que j'avais été admise en tant que professeur de français dans le lycée où elle allait étudier... Une fois de plus, elle le prit très mal. Mais peu importait. Il n'y aurait pas de marche arrière.
Voilà, vous savez tout. Nous traversons en ce moment le tunnel qui mène au lycée. Il me tarde de revoir ce lieu chargé de souvenirs. Et, qui sait, peut-être retrouverais-je mes amis d'antan ? Je l'espère. Et surtout, j'aimerais remonter dans l'estime d'Himeka... Si seulement... !In Fact, I'm Just... ♣ Surnom : Yuk-yuk, Yuyu, Mignonnette à crocs, Blanche Neige.... Je ne les compte plus. ♣ Age : 32 ans... eh oui le temps passe... ♣ Sexe : Cela se voit... non ? Femme. ♣ Race : Vampire de sang pur. ♣ Profession : Professeur de français. ♣ Chambre solo ou double ( préciser si chambre mixte ou non ) : Solo, dortoir simple. ♣ Orientation sexuelle : Bisexuelle. ♣ Pouvoirs : Se régénère, lis dans les pensées des autres. Force et vitesse surhumaines et sens sur-développés des vampires. ♣ Passions : La lecture, et le dessin. La musique aussi, je joue d'ailleurs du piano, mais je n'aime pas être entendue... ♣ Tiques et manies : Pencher la tête sur le côté, passer ma langue sur mes crocs... ♣ Ambition/but/objectif : Remonter dans l'estime de ma fille. ♣ Armes : Artémis, barre de métal ou faux, sous mon ordre.
♣ Comment avez-vous connu le forum ? C'est une longue histoire...© Never-Utopia
Dernière édition par Yûki Kurosu le Jeu 27 Déc - 2:22, édité 1 fois |
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